Baza de date „Diacronia” (BDD)
Titlu:

Lucian Blaga şi Ioan Petru Culianu în context european

Autor:
Publicația: Distorsionări în comunicarea lingvistică, literară și etnofolclorică românească și contextul european, Secțiunea Critică și istorie literară: In honorem professori Dan Mănucă, p. 553-556
ISBN:973-8953-92-5
Editori:Luminița Botoșineanu, Elena Dănilă, Cecilia Holban, Ofelia Ichim
Editura:Editura Alfa
Locul:Iași
Anul:
Rezumat:[Lucian Blaga et Ioan Petru Culianu dans le contexte européen]
Chaque personne a, au tréfonds de soi-même, le désir de trouver des certitudes, des règles qui expliquent ce qui se passe autour de nous sans que l’on puisse en douter. On a aussi une dose d’incertitude, de vague, de mystère. Les questions de l’être ne reçoivent pas toujours de réponses claires, leurs solutions étant paradoxales: le silence, la contemplation, le dialogue avec soi-même. Connaître acquiert ainsi un sens mystérieux, caché, qui s’inscrit dans une sphère de la réalité protégée par le sacré. Ioan Petru Culianu, tout comme Lucian Blaga, crée de la culture sous le signe de la métamorphose infinie, de l’ouverture de l’être vers le dialogue, vers ce qui l’entoure, ouverture accompagnée par l’étonnement et le désir de connaître le mystère de la vie. Donc, la culture est une manière originale de vivre de l’individu.
Ioan Petru Culianu emploie ars combinatoria comme un moyen de comprendre, d’expliquer le fonctionnement des phénomènes historiques et surtout un moyen d’agir de l’esprit humain. L’interprétation du monde extérieur reflété dans le monde intérieur peut se faire par l’intermédiaire de la magie, considérée par Culianu comme un Art, une réalité empirique, une possibilité réelle de connaître. Le type de savoir que la magie implique est un savoir apophatique qui renvoie à une interprétation du type alchimique.
La vie que la magie suppose est une vie ,,dans le mystère”. Pour Lucian Blaga, le mystère représente le monde du silence originaire, un monde qui nourrit de sa sève tous les oeuvres de l’écrivain. L’homme n’a pas d’accès au savoir complet. La vie est l’objet du savoir, le désir d’avoir une révélation étant universel et fondamental.
L’art de la magie, transmis d’une génération à l’autre, oblige à un certain type de communication: régi par le jeu sérieux des participants entourés de mystère. Lucian Blaga et Ioan Petru Culianu traitent dans leurs oeuvres de la magie comprise soit comme source sacrée d’où jaillissent des forces créatrices soit comme un véritable art. Le mystère doit être gardé ou, au contraire, son essence doit être comprise. L’écrivain, le créateur de mondes imaginaires, devient un magicien qui essaie de raconter son aventure du savoir, guidant son lecteur à travers le dédale fantastique du rêve, de l’imagination. L’oeuvre peut être comprise comme un mystère que le lecteur doit déchiffrer. Le texte créé revendique une réalité à caractère sacré, car les événements qui forment sa substance s’inscrivent dans une sphère spéciale qui invite l’être humain à se rappeler un temps originaire, preuve d’une expérience qui a une valeur créatrice, une signification. La magie de la fiction est la liberté de l’imagination, le respect des règles de la création par le jeu qu’elle offre au lecteur. De cette manière, la vie humaine est réévaluée, réinterprétée, on regagne un équilibre perdu ou seulement oublié.
Limba: română
Linkuri:  

Citări la această publicație: 1

Referințe în această publicație: 0

Lista citărilor/referințelor nu cuprinde decît texte prezente în baza de date, nefiind deci exhaustivă.
Pentru trimiterea de texte, semnalarea oricăror greșeli, și eventualul refuz ca „Diacronia” să facă publice textele, vă rugăm să folosiți adresa de email [Please enable javascript to view.].

Prima pagină: