Titlu: | Défense et illustration du compte rendu scientifique |
Autor: | Gilles Roques |
Publicația: | Manuals of Romance Linguistics. Volume 4: Manuel de la philologie de l’édition, Secțiunea Au-delà du texte, p. 438 |
ISBN: | 978-3-11-030246-2 |
Editori: | David Trotter |
Editura: | Walter de Gruyter GmbH |
Locul: | Berlin / Boston |
Anul: | 2015 |
Rezumat: | Le mot compte rendu dans le sens de ‘exposé critique du contenu d’une publication savante’ reflète une histoire qui se cristallise vers les années 1840–1861. La pratique de la Recension est un genre allemand, très développée au début du XIXe siècle, notamment dans des Revues intitulées Jahrbücher. La fusion du mot français et de l’objet se réalise à partir du Jahrbuch für romanische und englische Literatur, fondé en 1859, par Adolf Ebert et Ferdinand Wolf, sur le modèle de la Germania de Franz Pfeiffer et qui fait une grande place au français. Gaston Paris en fut un collaborateur régulier dès le premier tome, dans le sillage de son père Paulin, avec Friedrich Diez, Karl Bartsch, Adolf Tobler et Adolf(o) Mussafia. Paul Meyer, qui disposait, depuis 1860, d’une tribune dans la Bibliothèque de l’École des Chartes, y fit connaître cette revue allemande dès 1861 et s’y introduisit comme recenseur la même année. Gaston Paris de son côté poussait à la création d’un organe français, consacré uniquement à des comptes rendus, ce qui intéressait des libraires, soucieux aussi d’exporter vers l’Allemagne. C’est ainsi que naquirent successivement la Revue critique d’histoire et de littérature (1866), puis la Romania (1872), tandis que le Jahrbuch cédait la place à la Zeitschrift für romanische Philologie (1877). L’intérêt des comptes rendus est d’une part de hiérarchiser des travaux et de les mettre en perspective avec le reste de la production scientifique, d’autre part de faire naître des dialogues, de confronter des points de vue différents. C’est ce qu’illustre le cas exceptionnel des comptes rendus consacrés aux éditions de Joinville par de Wailly. On y voit comment s’opposent les choix de Paris et de Meyer, et comment chacun affiche ses préférences et en prend mieux conscience au fil des comptes rendus. Depuis ses origines, les grandes lignes du compte rendu d’éditions de textes sont restées les mêmes ; acceptées ou non dans les éditions ultérieures, les remarques présentées gardent toujours leur valeur comme éléments de réflexion sur la langue, la littérature et l’art d’éditer les textes. |
Cuvinte-cheie: | compte rendu, éditions, textes médiévaux, philologie romane |
Limba: | franceză |
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