Une analyse pragma-linguistique du langage de tous les jours révèlera deux types d’énoncés: à contenu explicite ( ce qui est clairement exprimé, sans équivoque ) et à contenu implicite ( ce qui n’est pas dit directement, mais seulement suggéré ). Il y a une certaine catégorie de l’ implicite qui pose des problèmes, surtout au sujet décodeur: le sous-entendu, à cause duquel le destinataire du message se trouve parfois en difficulté, ne sachant pas ce que le locuteur « veut dire ». Pourtant, le sous-entendu n’est pas un phénomène tellement redoutable et si l’on applique certaines règles et connaissances à savoir: le contexte pris dans son sens large et/ou les maximes conversationnelles, on peut vraiment comprendre et « traduire » ces contenus « codés ». Il est important que le destinataire sache employer toutes ses quatre compétences simultanément et qu’il prenne en considération les indices de nature extralinguistique et rhétorico-pragmatique afin d’interpréter correctement le sous-entendu produit par le locuteur et d’ y répondre adéquatement, selon qu’ il a affaire à un sous-entendu malveillant ou inoffensif. Des emples illustratifs vont démontrer que ce mécanisme interprétatif fonctionne non seulement dans le cas de la conversation quotidienne, mais également dans le discours publicitaire, domaine où le sous-entendu a gagné du terrain, surtout dans les dernières années.
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Journal “Diacronia” ISSN: 2393-1140 Frequency: 2 issues / year