“Diacronia” bibliometric database (BDD)
Title:

Anchoring in Alternative Worlds in the Feminine Detention Memoirs

Author:
Publication: Text şi discurs religios, IV, Section Literatura și sacrul, p. 459-467
p-ISSN:2066-4818
e-ISSN:2393-3402
Publisher:Editura Universităţii „Alexandru Ioan Cuza”
Place:Iași
Year:
Abstract:En évaluant les mémoires de la détention féminine, on se confronte avec diverses questions liées à l’ontologie du texte, à l’herméneutique et même à l’éthique. La taxonomie est problématique car on ne peut pas se référer à ce type d’écriture que de la littérature bien qu’elle soit un discours subjectif et présente la vie en prison dans une manière strictement personnalisée, sans qu’elle nuise la valeur de la vérité du texte, regardé aussi comme document. La théorie de la déconstruction cherche à démontrer que c’est impossible de rendre les événements traumatiques. Le langage semble incapable d’assimiler et de représenter ce que ne peut pas être représenté. D’ailleurs, la confession de Lena Constante est marquée par la constatation de l’insuffisance du langage pour décrire les 3000 jours qu’elle a passé seule. Elle recourt à l’alternative des chiffres pour dépasser les limites du langage. Une fois que les événements sont narrés, ils acquièrent la structure et la cohérence imposées par l’acte de la narration même, d’ici résultant justement la nécessité impérieuse de raconter l’histoire. La technique de la narration et de la remémoration diffèrent pour ces trois auteurs selon le but final qu’elles se proposent. Les modalités de discours narratif seront exposées dans la présente étude. Cette étude insiste aussi sur l’investigation du rapport des victimes aux bourreaux, au Dieu et à la souffrance. De l’avalanche de témoins de la détention, j’ai choisi d’analyser celui d’Adriana Georgescu, Au début c’était la fin, les deux livres de Lena Constante, Evasion silencieuse et Evasion impossible et Bénie sois-tu, prison! écrit par Nicole Valery Grossu. La réponse à la douleur est différente, mais elle est absolument nécessaire à survivre. Si pour certaines détenues, Dieu est témoin de leur souffrance, pour d’autres, la divinité semble développer un jeu cruel et dur. La souffrance est surmontée par l’encrage dans des univers alternatifs, soit celui de l’amour de Dieu et de pairs soit par les ressources d’un esprit lucide et cultivé, ou par l’action même contre la limitation de la liberté. La problématique du pardon se trouve dans les mémoires de la détention féminine et cette étude présente certaines de ses facettes.
Language: English
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