| Titlu: | Pantoful Cenuşăresei |
| Autor: | Silvia Ciubotaru |
| Publicația: | Anuar de Lingvistică și Istorie Literară, XXXIX-XLI, p. 191 |
| p-ISSN: | 0066-4987 |
| Editura: | Editura Academiei |
| Locul: | Iași |
| Anul: | 1999-2001 |
| Rezumat: | Dans La Pantoufle de Cendrillon on essaye de suivre les relations existantes entre le motif de la preuve du soulier, spécifique aux contes du numéro 510, IV, a, de la typologie Aarne–Thomson, et la réalité ethnographique. Tant la courtisane Rhodopis (de la première attestation de ce type de narration fantastique), que ses correspondantes européennes – Cendrillon (fr.), Cenerentola (it.), Cenicienta (sp.), Aschenbrödel ou Aschenputtel (germ.), Pepeliuga, Pipelcuța ou Cernușka (l’espace slave), Cenușăreasa ou Cenușotca (rom.) abandonnent ou perdent la pantoufle du pied droit, pour sa faire ainsi suivre par leur promis. À l’aide des «urbilds», images archétypales des anciennes coutumes, les contes et les mythes dévoilent des rites archaïques. La preuve du soulier représente un vrai leitmotiv dans les légendes historiques et les chroniques médiévales. À la cour des Porphyrogénètes, celle-ci faisait partie du cérémonial du choix des épouses des basileus et, implicitement, des futures impératrices byzantines. Les souliers peuvent aussi remplir des fonctions phyloctériques dans le contexte des moments déterminants pour la destinée humaine, ils ont le pouvoir (surtout ceux en cuir) de chasser les esprits malins et le mauvais œil. Cendrillon dépasse la période de réclusion au moment où elle jette ou perd une de ses belles pantoufles. Le rite de passage nuptial continue son heureux déroulement jusqu’aux épousailles avec le prince. La pantoufle de Cendrillon combine les vertus d’un objet symbolique du type Liebesgabe – qui marque (de la même manière que l’anneau, le mouchoir ou la couronne) les liaisons affectives établies entre deux amoureux – à celles d’un instrument magique, apotropaïque. |
| Limba: | română |
| Linkuri: |  pdf  html |
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