In the universe of Lucian Blaga’s poetry, nature is endowed with several spiritual dimensions which are accessible through intuition for the human being and by passing through which this latter is enabled to sense the presence of a willingly concealed divinity. The modalities of crossing these co-existing dimensions are vital within Blaga’s poetical universe, and the present paper studies a few among the semantic variations through which such crossings are revealed to the receptive reader. These movements are studied, especially in the terms and perspective established in her work by Professor Angela Bidu-Vrănceanu, through some examples.
Dans l’univers établi par la poésie de Blaga, la nature, telle qu’elle est saisie par l’être humain, est nantie de plusieurs dimensions d’ordre spirituel qui, par le biais de l’intuition, en viennent à être accessibles à celui-ci. En faisant la traversée de ces dimensions entrelacées, l’être humain devient à même de saisir, indirectement, la présence diffuse d’une divinité qui, à bon escient, ne se laisse point apercevoir de par les yeux humains. Les modalités par lesquelles nous puissions traverser ces dimensions co-existantes sont d’une importance vitale dans l’univers poétique créé par Blaga. Le présent article analyse quelques-unes parmi les variations sémantiques par l’intermédiaire desquelles de pareilles traversées sont possibles, pour un lecteur bienveillant à l’égard de l’oeuvre de Blaga. Nous étudions des exemples de tels mouvements, surtout depuis les perspectives et approches établies par M-me le Professeur Angela Bidu-Vrănceanu.
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